Le vice-président du Ghana, Mahamudu Bawumia qui est également candidat présidentiel du parti au pouvoir, s’est opposé aux pratiques LGBTQ+, affirmant qu’elles allaient à l’encontre de sa foi religieuse et des normes culturelles du pays.
C’est la première fois que Mahamudu Bawumia révèle publiquement sa position sur les questions LGBTQ+, qui divisent actuellement ce pays d’Afrique de l’Ouest.
En février, le parlement du Ghana a adopté un projet de loi criminalisant les pratiques et le plaidoyer LGBTQ+.
Depuis, plusieurs groupes ont accru la pression sur le président Nana Akufo-Addo, certains l’exhortant à signer le projet de loi, tandis que d’autres avertissaient que la promulgation du projet de loi pourrait entraîner la perte de financements internationaux indispensables.
« Sur la question LGBTQ… il est important de noter que nos normes et valeurs culturelles et sociétales en tant que Ghanéens désapprouvent la pratique de l’homosexualité », a déclaré M. Bawumia à un groupe de musulmans lors des célébrations de l’Aïd, cité par l’agence de presse AFP.
« De plus, en tant que musulman, mon point de vue sur cette question correspond à la position de ma foi religieuse. Ma foi est donc très strictement opposée à la pratique de l’homosexualité. Pas de nuances de gris », a ajouté le candidat du Nouveau Parti patriotique (NPP) à la présidentielle.
M. Bawumia a également déclaré à l’agence de presse Reuters qu’il continuerait à s’opposer aux pratiques LGBTQ+ s’il était élu président.
L’ancien président du Ghana et principal adversaire de M. Bawumia lors des élections présidentielles de décembre, John Dramani Mahama, s’est également opposé aux pratiques LGBTQ en février, affirmant qu’elles contredisaient sa foi chrétienne.